BON ANNIVERSAIRE : le CITROËN TYP H, TRANSPORTEUR POLYVALENT, a fêté ses 75 ans l’an dernier

MOBILITÉ/VOITURES CLASSIQUES: BON ANNIVERSAIRE : le CITROËN TYP H, TRANSPORTEUR POLYVALENT, a fêté ses 75 ans l’an dernier

Première mondiale: Salon de l’auto de Paris 1947
Recette du succès: construction simple, technique robuste, réduction à l’essentiel
Innovation: premier utilitaire de grande série à traction avant
Utilisation polyvalente: véhicule de vente roulant, camping-car, véhicule de pompiers et bien plus encore

CITROËN TYP H

Le légendaire transporteur en tôle ondulée type H fête son anniversaire. Présenté en 1947 au Salon de l’automobile de Paris, ce modèle d’après-guerre a rapidement rencontré un grand succès. La recette de son succès était extrêmement innovante pour l’époque et pour le segment des véhicules utilitaires. Sa construction simple, sa technique robuste et sa réduction à l’essentiel en ont fait un succès de vente. À cela s’ajoutaient le capot court, le châssis avec cabine en tôle ondulée, l’espace de chargement accessible à la verticale et le plancher de chargement abaissé pour faciliter le chargement. Tous ces attributs, combinés aux multiples possibilités d’utilisation, ont rendu le premier transporteur à traction avant produit en série attrayant pour les groupes cibles les plus divers. La police et les pompiers l’ont conduit, tout comme le boucher du coin et le marchand de glaces. Plus tard, les hippies l’ont découvert et aujourd’hui encore, le type H est utilisé comme véhicule de vente roulant.

La commercialisation de la camionnette à traction avant a débuté en juin 1948 avec la carrosserie caractéristique en tôle ondulée à la manière du légendaire avion „Ju 52“, qui assurait la rigidité nécessaire des grandes surfaces de tôle. Différentes désignations de type (H, HY, HX, HW, HZ et 1600) étaient utilisées en fonction de la charge utile autorisée.

De nombreux carrossiers, dont certains en Allemagne, ont assuré une grande diversité de variations du type H. Les différentes extensions de l’empattement et du porte-à-faux arrière ont été désignées par les termes „Modification A“ (40 centimètres de porte-à-faux) à „Modification F“ (1,2 mètre d’empattement supplémentaire et 60 centimètres de porte-à-faux). Des surélévations de toit de 10, 20 ou 40 centimètres étaient possibles. De plus, le client avait l’option de surélever le toit de la cabine de conduite. Il en résultait des volumes de chargement allant de 7,3 à 16,4 mètres cubes.

La suspension à barres de torsion conférait à la Citroën Type H, outre une bonne tenue de route, un grand confort de suspension à vide. L’accès bas de l’espace de chargement plat et le cadre de renforcement en forme de U permettaient à l’équipe de l’ingénieur Pierre Franchiset et du constructeur André Lefèbvre de proposer une multitude de variantes de carrosserie, comme par exemple des extensions de carrosserie, des toits surélevés, une benne avec double cabine et bien d’autres choses encore. Au départ de l’usine, la camionnette était disponible avec une longueur de 4,28 mètres et un châssis-cabine.

La Citroën type H disposait du moteur et de la boîte de vitesses de la Traction Avant et plus tard de la DS – respectivement montés „à l’envers“, c’est-à-dire avec le moteur devant l’essieu avant – ainsi qu’avec un sens de rotation du moteur opposé (Droit). Des moteurs diesel de Perkins et Indénor étaient également proposés. L’accent était mis sur l’accès extrêmement facile pour l’entretien du moteur – même le démontage pouvait être effectué en un temps record.

Jusqu’à l’arrêt de la production en décembre 1981, près de 475.000 exemplaires de la Citroën Type H ont été construits, principalement dans l’usine d’Aulnay-Sous-Bois près de Paris ainsi que, en plus petit nombre, en Belgique et aux Pays-Bas. Aujourd’hui encore, la camionnette jouit d’une grande popularité auprès des jeunes et des moins jeunes – on la trouve par exemple comme pièce de collection chez les amateurs de voitures anciennes ou comme stand de vente mobile de café et de crêpes à de nombreux endroits.

BRAND: Citroën / STELLANTIS

virtualdesignmagazine Michael Hiller

 

 

FacebookTwitterGoogle+

Schreibe einen Kommentar

Deine E-Mail-Adresse wird nicht veröffentlicht. Erforderliche Felder sind mit * markiert